Ecrire et lire l'Enseignement catholique
des soucis et des hommes
Un « espace ados » pour reconstruire le collectif
Les élèves soumis à l’enseignement hybride sont en manque de collectif. C’est ce qu’a bien compris le Centre PMS d’Ixelles, qui a profité de l’arrivée de deux psychologues pour mettre en place des « espaces ados » dans les classes. L’objectif ? Miser sur la créativité des jeunes pour ensuite les faire entrer en dialogue.
Sur le terrain, agir pour le bien-être et le collectif
Flexibilité et créativité, tels sont les maîtres mots des Centres PMS depuis le début de la crise sanitaire. Tant pour garder le contact entre membres de l’équipe et avec les écoles que pour venir en aide aux élèves et à leurs familles. Deux directrices de centre témoignent.
Des moyens pour les PMS face au Covid
Depuis mars dernier, les Centres PMS bénéficient de renforts plus que bienvenus. L’enseignement hybride n’a fait qu’amplifier le mal-être des adolescents et les demandes individuelles ont afflué dans les centres. C’est ici l’occasion de ne laisser personne sur le bord du chemin mais aussi de faire de la prévention par rapport aux risques de décrochage.
Session de juin : autant de formules que d’écoles !
Pas de mot d’ordre dans le réseau libre : confiance totale est accordée aux écoles pour décider de la fin de cette année à nouveau chahutée. De l’annulation des examens à leur maintien, chaque établissement a défini sa propre feuille de route en fonction de ses spécificités. Tour d’horizon de quelques formules différentes.
Les 7 questions clés du dossier des bâtiments scolaires
La répartition de l’enveloppe de 230 millions d’euros issue du fonds de relance européen et destinée à la rénovation des bâtiments scolaires aura fait couler beaucoup d’encre. Et entraîné des débats dont les arguments étaient souvent infondés. Démêlons le vrai du faux, en nous posant les 7 questions clés de ce très important dossier.
Bâtiments scolaires : Une colère qui monte
Si la mise à disposition d’une enveloppe de 300 millions d’euros issue du plan de relance de l’Union européenne afin de rénover les bâtiments scolaires est, en soi, une excellente nouvelle, sa répartition entre les écoles est totalement inéquitable. Vu l’importance des enjeux et après de nombreuses interventions, l’enseignement catholique a choisi de se mobiliser.
Bâtiments scolaires
A obligations nouvelles, financements (totalement) inéquitables ! Tout le monde en convient, les bâtiments scolaires en Communauté française méritent un très sérieux coup de rénovation ! Près de 4,5 milliards d’euros seraient nécessaires pour que ce bâti réponde aux nouvelles obligations énergétiques et climatiques. Dans le même mouvement, le gouvernement de la FWB met 300 millions d’euros sur la table pour s’inscrire dans cette dynamique. L’enseignement subventionné doit-il accepter d’être mis à la portion congrue ?
Plan d’actions prioritaires : Clarifier, mobiliser, travailler ensemble, puis se poser
C’est avec des remerciements d’autant plus appuyés étant donné la situation sanitaire qui bouscule fortement les écoles qu’Éric DAUBIE, Secrétaire général de la Fédération de l’enseignement secondaire catholique, a ouvert le webinaire marquant la clôture du Plan d’Actions Prioritaires 2017-2020. Celle-ci a permis de découvrir plus précisément une série d’actions qui ont émaillé ces 4 années. « En s’appuyant sur les équipes, s’est-il réjoui, les écoles développent des trésors de créativité et un professionnalisme remarquable pour mener au mieux leur mission. »
Maternelles : un programme à la hauteur des attentes
De 2013 à 2017, l’enseignement primaire catholique a procédé à une réécriture de ses programmes pour clarifier les savoirs et savoir-faire à travailler de la 1ère à la 6ème. A cette occasion, il a également proposé un programme réservé aux écoles maternelles. Dans le cadre de la réforme du Tronc commun voulue par le Pacte pour un Enseignement d’Excellence, un référentiel « maternel » vient d’entrer en vigueur, nécessitant une adaptation des précédents programmes.
Entre confiance et vigilance
Les indicateurs de ces dernières semaines sont plutôt de nature à nous rassurer. Le nombre de membres du personnel des écoles absents pour maladie ou quarantaine a considérablement diminué après le congé prolongé de la Toussaint. Cette situation ne doit cependant pas conduire à relâcher la vigilance. La rentrée de janvier se fera toujours bien en code rouge.
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