Dans ce premier édito de l’année 2024, Étienne Michel, le secrétaire général du SeGEC, évoque l’un des sujets qui perturbe actuellement le climat de concertation entre l’autorité publique, les fédérations de Pouvoirs organisateurs et les organisations syndicales : la taille des classes. Avec la volonté des uns de réduire de 10% la taille des classes de manière linéaire qui entre en confrontation avec une augmentation du budget de l’enseignement de plus de 500 millions d’euros nécessaire pour la financer. Le tout dans un contexte de déficit élevé de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Une opposition difficilement conciliable face à laquelle le gouvernement s’est engagé à mettre en place un groupe de travail. Une mesure qui sans entrer dans les détails ne changera rien à la composition effective des groupes-classes, sauf de manière très marginale. Au risque dès lors de créer de nouvelles « usines à gaz » bureaucratiques.
Face à ce constat, Étienne Michel met en exergue les propositions formulées par le SeGEC – en bonne concertation avec les associations de directions – afin d’alléger l’appareillage administratif actuellement envisagé. Ce qui signifie privilégier, au fondamental, le traitement informatique de données déjà existantes et se limiter, dans le secondaire, à un formulaire simplifié en référence exclusive à l’intention affichée : l’objectivation du recours aux mécanismes de dérogation légalement prévu.