Le dernier conclave budgétaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles était très attendu. Il a débouché sur un important accord en matière de bâtiments scolaires. À savoir un refinancement exceptionnel des bâtiments à concurrence d’un milliard d’euros qui devrait intervenir dès l’année 2023 et une réforme de l’ensemble des fonds de financement qui devrait se concrétiser à partir de 2025. Deux engagements qui devraient tendre à terme vers une égalité de traitement entre l’enseignement libre subventionné et l’enseignement des communes et des provinces. Les prochains mois seront donc importants pour la concrétisation progressive de ces engagements qui, pour le SeGEC, constituent une perspective concrète d’aboutissement des interventions politiques qu’il a menées de longue date sur ces questions ainsi qu’un prolongement des recours introduits auprès de la Cour Constitutionnelle et des arrêts qui en ont résulté.
Le 30 novembre dernier, les Mutualités Libres ont présenté, lors de leur symposium, les résultats de leur grande enquête sur le rapport qu’entretiennent les jeunes avec leur santé. Sophie De Kuyssche, Secrétaire générale de la Fédération des centres PMS Libres (FCPL), en commente les grands enseignements dans Entrées libres.
Depuis quelques années, la Ligue Handisport Francophone (LHF) met en place une série d’activités et d’outils afin de développer le handisport en milieu scolaire. C’est dans cet objectif que des formations à destination des étudiants, futurs professionnels de la santé, de l’éducation et du sport, sont proposées aux Hautes Écoles et Universités. Des formations inclusives à l’engouement grandissant avec 700 étudiants qui y ont participé en 2021-2022.
Pour Entrée libres, Joëlle Maison (parlementaire bruxelloise DéFI) s’est livrée à un exercice inédit : imaginer, en partant d’une feuille blanche, les composantes qui feraient d’une école un établissement scolaire idéal. Elle nous y détaille les solutions et sa vision d’un enseignement qui devrait être entre autres : « décloisonné et modernisé ; réformé en profondeur pour mieux contrer la pénurie des enseignants et marqué par un apprentissage des langues – dont le néerlandais – qui devrait être davantage lié à celui de la culture flamande ».
C’est l’un des dossiers qui fait l’actualité dans le secteur de l’enseignement ces dernières semaines : l’obligation du néerlandais ou de l’allemand à partir de la 3e primaire dès 2027-2028. Nous avons sondé différents partis représentés dans l’hémicycle communautaire pour savoir comment ils appréhendaient cette réforme et quels points d’attention celle-ci faisait apparaître. Nous avons également abordé ce dossier en se posant une question fondamentale pointée du doigt de manière récurrente : au vu de la pénurie d’enseignants, cette mesure est-elle vraiment réaliste ? Sans oublier la question des écoles en immersion : alors qu’elles accueillent actuellement 45.000 élèves en Fédération-Wallonie-Bruxelles, quel avenir leur réserve cette obligation du néerlandais ou de l’allemand dès la 3e primaire ?
Lucie Denil aura consacré une grande partie de sa vie à l’enseignement. D’abord institutrice pendant 20 ans à l’école libre Saint-Pierre de Wanfercée-Baulet, elle est ensuite devenue directrice pendant 12 ans de l’école Notre-Dame de Fleurus, sans oublier son poste de secrétaire d’entité pour la région de Fleurus. Autant de missions différentes qui ne l’ont pas découragée, que du contraire. Alors qu’elle a désormais passé le cap des 3x25 ans, elle est toujours bien active comme trésorière au sein du PO de l’école Saint-Martin à Villers-Perwin, où habitent ses enfants. Un poste qu’elle occupe depuis 2010, soit douze ans déjà.
Frédéric Stablum s’est lancé dans un projet un peu fou depuis le confinement : créer des capsules vidéo pédagogiques toutes matières confondues et destinées aux élèves de primaire. Pour soutenir l’apprentissage, permettre la différenciation, une autre approche pédagogique ou encore le suivi des cours à distance. Un travail acharné qui lui a permis de réaliser plus de 200 capsules aujourd’hui !
Rencontre avec Sophie Defaux, passionnée par les langues depuis toujours et enseignante en 1re et 2e secondaires en immersion anglaise au lycée Sainte-Croix et Notre-Dame à Hannut. Une école où elle se sent parfaitement à sa place et où elle applique notamment ce qu’elle a appris de son aventure au Canada : user de la technologie au profit de la stimulation de ses élèves, pratiquer l’inclusion au maximum et mettre sa créativité au service de l’apprentissage.
Bruno Latour, anthropologue français, féru d’écologie politique et sociologue des sciences, est décédé le 9 octobre dernier. Nombre de ses travaux constituent des références. C’est notamment le cas de sa théorie de l’acteur réseau. Traditionnellement, les sociologues avancent que ce qui fait la société, ce sont les rapports des humains entre eux. Il y ajoute les non-humains (bactéries, flore, ressources…). Il préférait aussi ériger des ponts entre religion et science plutôt que des murs. Les transitions et leurs implications sur l’école étaient au cœur de l’Université d’été du SeGEC en 2021. Le Service d’étude s’était alors inspiré de ses travaux pour préparer l’événement. Évocation avec Jean De Munck (UCLouvain).
Éric De Beukelaer nous emmène pour une réflexion sur « l’ami imaginaire », cette construction de l’esprit que les pédagogues connaissent bien car on la rencontre chez nombre d’enfants âgés de 3 à 5 ans. Un ami invisible qui leur tient lieu de compagnon de vie et de jeu, destiné entre autres à lutter contre l’isolement et la perte du sentiment de fusion avec sa maman. Selon des non-croyants, la foi en Dieu en serait la continuation chez les adultes qui ont fait le choix de croire. Un discours séduisant au premier abord, mais qu’Éric De Beukelaer déconstruit partiellement, car ce « grand ami imaginaire » que les croyants appellent Dieu est, selon lui, l’inverse d’une fuite du réel.
Alexis Peschard est un addictologue reconnu comme l’un des plus grands spécialistes français de la prévention des addictions. Dans son livre « Tous accros aux écrans », il vulgarise le monde complexe des addictions et met en exergue l’hyperconnexion et les cyberdépendances. Une sorte de guide pratique pour identifier les pratiques dangereuses et fournir les clés pour en sortir. Tentez de remporter un exemplaire en participant à notre concours.
Des exemplaires sont à votre disposition dans votre école ou
votre centre PMS si celle/celui-ci fait partie du réseau
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