« Voir en l’autre ce qu’il a de meilleur, de divin »… « Voir en l’autre ce qu’il a de lumineux »… C’est là tout un programme ! N’est-ce pas là aussi que se trouve toute la difficulté ? Combien de barrières, combien d’indifférences ou de refus nous en empêchent ? Et si, à l’occasion de Pâques, notre regard changeait… C’est ce à quoi nous invite le Père Guy GILBERT, le « curé des loubards ».
La clé retenue par le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour la répartition des 300 millions du volet « bâtiments scolaires » du plan de relance suscite une incompréhension totale au sein de l’enseignement catholique. 15% des écoles, celles du réseau organisé par la FWB (WBE), concentreraient près de 60% du budget, les écoles organisées par les communes, les provinces et les ASBL de l’enseignement libre, qui représentent 85% de la population scolaire, en obtenant environ 40%. Un climat de confiance s’était progressivement installé depuis 5 ans. Aujourd’hui, le sentiment d’incompréhension totale fait progressivement place à une forme de colère.
Si la mise à disposition d’une enveloppe de 300 millions d’euros issue du plan de relance de l’Union européenne afin de rénover les bâtiments scolaires est, en soi, une excellente nouvelle, sa répartition entre les écoles est totalement inéquitable. Vu l’importance des enjeux et après de nombreuses interventions, l’enseignement catholique a choisi de se mobiliser.
Créer une forêt urbaine, rien que ça !? Eh bien oui, pourquoi pas ? Une forêt participative, 100% naturelle avec des essences locales et sur une surface réduite : voilà bien le pari un peu fou (en apparence seulement) mené par l’école Notre-Dame de Bon Secours à Pontisse (Herstal) en lien avec une série de partenaires. Chaussez vos bottes, enfilez vos anoraks et suivez le guide…
Le Collège de la Lys à Comines, en Wallonie, et le Sint-Janscollege à Poperinge, en Flandre, ne sont qu’à quelques encablures l’un de l’autre, mais leurs élèves se connaissent-ils ? Jeunes flamands et francophones sont-ils si différents les uns des autres ? C’est ce qu’ont voulu savoir ces écoles en participant à un projet eTwinning, qui leur a permis de questionner les idées reçues.
Des bénévoles pour accompagner des enfants dans le cadre d’une activité, pour préparer une semaine de la mobilité ou pour mettre des compétences spécifiques au service d’un Pouvoir Organisateur : les ressources volontaires sont indispensables au fonctionnement des écoles et les potentialités ne manquent pas, à condition de savoir les attirer ! Le SeGEC a lancé une plateforme web inédite destinée à aider PO et bénévoles à se rencontrer.
Fortement ébranlée par la crise sanitaire qui l’a souvent isolée, privée d’amis et de l’école, la jeunesse est pourtant pleine de potentiel, explique le psychopédagogue Bruno HUMBEECK, qui invite à considérer les jeunes comme des partenaires fiables et privilégiés de concertation à tous niveaux. Entre initiatives originales pour garder le moral et le contact en ce moment, coups de pouce bienvenus et ouverture d’espaces et de temps de paroles en toutes circonstances, le dialogue est plus que jamais à l’ordre du jour. A condition que les adultes, eux aussi, acceptent d’écouter et de se remettre en question…
Vous pensez qu’on a déjà tout dit sur les jeux vidéo ? Détrompez-vous ! Quand un anthropologue partage, pendant plus de dix ans, la vie d’une guilde de joueurs de World of Warcraft à la manière d’un explorateur découvrant une tribu perdue au fin fond de l’Amazonie, la recherche vaut le détour… Des a priori sur les joueurs intensifs, Olivier SERVAIS en avait pas mal, mais il a découvert un univers où les valeurs positives prédominent et où des liens très forts perdurent entre des personnes qui ne se sont pourtant jamais rencontrées.
La gestion axée sur les résultats a été appliquée dans plusieurs systèmes éducatifs. La recherche de Christian MAROY (UCLouvain et Université de Montréal) menée sur plusieurs années, a l’avantage de situer cette réforme dans un mouvement mondial. Petit voyage outre-Atlantique pour découvrir son impact sur l’école québécoise.
L’argent, nerf de la guerre de l’histoire de l’enseignement catholique ? A n’en pas douter, il aura en tout cas joué un rôle dans son évolution et l’apparition d’une culture d’entreprise des écoles. C’est cette influence que décortique Peter HEYRMAN (KULeuven) dans un chapitre du livre L’enseignement catholique en Belgique.
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