A l’heure d’écrire ces lignes, le scénario de « sortie du confinement » n’est pas encore connu. Bien malin qui pourrait dire avec certitude quand les cours reprendront et selon quelles modalités. En attendant, l’enquête réalisée auprès des écoles concernant les pratiques pédagogiques mises en œuvre durant le confinement est pleine d’enseignements et confirme, si besoin était, le caractère fondamental de la relation entre élèves et enseignants. A défaut d’avoir une réponse à toutes les questions qui se posent dans le contexte actuel, il reste un espace d’imagination, de dialogue et de créativité collective pour rendre possible ce qui est aujourd’hui nécessaire.
C’est début mars que la Belgique vivait les premières heures d’épidémie du Coronavirus. Le jeudi 12, en soirée, le Conseil national de sécurité décidait, parmi d’autres mesures, de suspendre les cours dans les écoles dès le lundi 16 mars. Objectif : ralentir la propagation du virus et éviter la saturation des hôpitaux.
Comme l’ont expliqué les établissements contactés, ce qui importe, en cette période de confinement, c’est de garder le lien entre l’école et les élèves. C’est l’occasion ou jamais d’explorer les outils numériques existants et de se familiariser avec de nouvelles manières de communiquer et de concevoir les apprentissages.
L’annonce, le 12 mars dernier, de la suspension des cours a soulevé deux questionnements essentiels : comment ne pas rompre les liens entre les partenaires de l’école et comment permettre une continuité des apprentissages, sans pour autant accentuer les inégalités ? Quelques semaines plus tard, le SeGEC a voulu prendre la température auprès des écoles.
S’ils travaillent souvent dans l’ombre, les conseillers en prévention exercent une fonction très importante au sein des établissements. Le contexte actuel le (dé)montre si besoin était. Entrées libres a recueilli le témoignage de plusieurs d’entre eux dans les premiers jours de la crise, puis pendant la période de suspension des cours.
Si le concept de prévention a pris tout son sens au milieu des années 90, c’est plus récemment que la fonction de conseiller en prévention a progressivement pu être généralisée dans les écoles. Leur mission est multiple : analyse des risques, rédaction de plans d’actions, travail administratif...
La principale difficulté, avec Thierry MICHEL, c’est de résumer son parcours, tant il est curieux de tout, de tous. Cinéaste, photographe, journaliste, enseignant, il met ses talents d’observateur, mais aussi de raconteur et « d’éveilleur » au service de causes et d’univers multiples. Après avoir filmé le vécu d’une école primaire de la banlieue nord de Liège dans « Enfants du Hasard », c’est au Collège Saint-Martin de Seraing qu’il a promené ses caméras pendant 2 ans. À la clé, un film bouleversant, qui ne cache rien des réalités du terrain, mais qui se veut aussi un message d’espoir quand l’école est, bien souvent, la seule planche de salut.
Ce n’est pas tous les jours qu’un cinéaste, notoirement connu pour ses documentaires percutants, entré chez vous un peu par hasard, a un véritable coup de cœur pour votre établissement et décide d’y balader ses caméras. Jérôme CHANTRAINE, directeur adjoint du Collège Saint-Martin de Seraing évoque pour entrées libres cette expérience hors du commun.
L’école professionnelle d’enseignement spécialisé de Vedrin, La Sitrée, s’est lancée voici quatre ans dans le projet-pilote PARI, Pôles Aménagements Raisonnables et Intégrations. Une façon pour l’établissement de valoriser son expérience en termes d’intégration d’élèves à besoins spécifiques dans l’enseignement ordinaire.
L’un des objectifs du Pacte pour un enseignement d’excellence était de décloisonner l’enseignement spécialisé et l’enseignement ordinaire. Comment ? En mettant, notamment, en place des pôles territoriaux visant à accompagner les élèves en intégration et à soutenir la mise en œuvre d’aménagements raisonnables dans l’enseignement ordinaire. D’où, l’initiative de lancer des Pôles Aménagements Raisonnables et Intégrations, afin de disposer d’une solide expertise le temps venu.
Indépendamment du contexte « covid 19 », le nombre d’enfants scolarisés à domicile est en augmentation. Comment expliquer ce phénomène ? Que nous apprend-il ? Doit-on notamment y voir un questionnement par rapport à nos modes de vie contemporains ? Entrées libres donne la parole à Alice TILMAN, doctorante FNRS à l’UCLouvain, qui s’intéresse particulièrement à ces questions.
Xavier ROGER a 40 ans et est musicien professionnel, informaticien et professeur de musique. Son épouse a 42 ans, est licenciée en biologie, premier prix de piano et actuellement professeur de yoga. Ils s’occupent eux-mêmes de l’instruction de leurs filles Manon, 11 ans, et Aline, 8 ans.
La période de suspension des cours est propice, dans de nombreuses écoles, pour s’intéresser aux plateformes numériques. Si certains établissements disposent déjà d’un outil et l’utilisent, d’autres sont en réflexion. Dans ce contexte, l’enseignement catholique continue à recommander la plateforme Itslearning, après avoir réalisé une vaste étude des besoins.
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