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Université d’été : le SeGEC fera sa rentrée le 18 août

Quelques jours avant la rentrée scolaire, le Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique fera également sa rentrée lors de la désormais traditionnelle Université d’été. Cette année, elle se déroulera le vendredi 18 août à l’Aula Magna de Louvain-la-Neuve. Organisée durant des années par le Service d’étude, c’est l’Institut de formation de l’enseignement catholique (IFEC) qui en prendra désormais la charge. Une journée de réflexion collective, de formation et d’échanges qui aura pour thème : « L’humain au cœur du changement ».

Retour sur la 16e Université d’été du SeGEC qui s’est tenue le 20 août dernier à l’Aula Magna de Louvain-la-Neuve. Elle avait pour thème générique « L’école au cœur des transitions ? »

Jean-Pascal van Ypersele (UCLouvain) : « Il n’y a aucune matière où l’on doit se priver de parler de la crise climatique »

Edwin Zaccaï (ULB) : « Le Covid montre que nos sociétés sont capables de prendre des mesures fortes »

Benoît Galand (UCLouvain) : « Développer le pouvoir d’agir »

Elena Lasida (Institut catholique de Paris) : « Laudato Si’ déplace certains fondements de la foi et remet en perspective les relations entre l’homme et la nature »

« L’école au cœur des transitions ? Connaissances, questionnement et engagement »

Après deux ans d’absence, rendez-vous le vendredi 20 août prochain pour une nouvelle université d’été de l’enseignement catholique. À l’Aula Magna de Louvain-la-Neuve ou en visio-conférence, celle-ci aura bien lieu et questionnera les transitions auxquelles fait face l’école, dans un contexte de pandémie et de dérèglement climatique.

Et après ? (2)

Que faire d’utile en classe des avancées scientifiques permises par les neurosciences ? Des participants à la dernière Université d’été de l’enseignement catholique nous donnent leur avis sur la question.

L’enseignant, un expert de la dynamique cérébrale ?

Les enseignants doivent devenir des experts de la dynamique cérébrale, estime le neuroscientifique français Stanislas DEHAENE. Le chercheur s’appuie notamment sur l’importance de l’association graphème/phonème pour le bon apprentissage de la lecture. On sait aussi que l’activité cérébrale s’est modifiée en quelques décennies, ce qui influence le rapport au monde des nouvelles générations. Dans ce contexte, comment se situent les acteurs de l’école ? Nous vous proposons deux points de vue sur ces questions.

Neurosciences : pas de baguette magique !

Les neurosciences ne cessent aujourd’hui d’interpeler, de questionner les férus de pédagogie. Pas simple de s’y retrouver parmi les théories et constats dont regorgent les nombreux ouvrages sur le sujet. De son côté, Natacha DUROISIN, docteure en Sciences psychologiques et de l’éducation à l’Université de Mons, est particulièrement attentive à la manière dont les résultats de recherches menées en laboratoire peuvent être transférés en classe. Loin d’être une évidence, a-t-elle rappelé lors de la dernière Université d’été de l’enseignement catholique sur le thème des neurosciences.